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30 mars 2007

Miracle ?

vendredi 30 mars 2007, 14h38
"J'étais malade, maintenant je suis guérie", déclare Soeur Marie Simon-Pierre


AIX-EN-PROVENCE (AFP) - La religieuse française qui attribue sa guérison de la maladie de Parkinson à l'intercession du pape défunt Jean Paul II, a raconté vendredi à Aix-en-Provence son rétablissement, laissant à l'Eglise le soin d'apprécier s'il y a eu miracle ou pas.

"J'étais malade et maintenant je suis guérie. C'est à l'Eglise de se prononcer et de reconnaître si c'est un miracle", a déclaré Soeur Marie Simon-Pierre, 46 ans, très émue mais souriante sous son court voile blanc, face à une forêt de caméras, lors d'une conférence de presse à la maison diocésaine d'Aix. "Je suis guérie, c'est l'oeuvre de Dieu, par l'intercession de Jean Paul II. C'est quelque chose de très fort, de difficile à expliquer avec des mots", a-t-elle ajouté se disant "toujours habitée" par un verset de l'Evangile de Saint-Jean: "si tu crois, tu verras la gloire de Dieu". La religieuse de l'Institut des petites Soeurs des maternités catholiques travaillait à la maternité de l'Etoile à Puyricard, près d'Aix, lorsqu'on l'avait diagnostiquée en 2001 (bien 2001) atteinte de la maladie de Parkinson. Elle a raconté vendredi comment après la mort du pape, le 2 avril 2005, son état s'était aggravé. Toute sa communauté avait alors prié sans relâche pour elle par l'intermédiaire de Jean Paul II, avant sa guérison soudaine dans la nuit du 2 au 3 juin 2005, a-t-elle dit. Le lendemain, après le petit déjeuner, a-t-elle rapporté vendredi, elle croise une soeur qui l'avait beaucoup accompagnée: "Je lui ai dit en lui montrant ma main gauche: regarde elle ne tremble plus. Jean Paul II m'a guérie". Elle cesse de prendre ses traitements le 3 juin 2005 à midi. "Depuis, je ne prends plus aucun traitement. Ma vie a totalement changé. Pour moi, c'est un peu comme une seconde naissance", a-t-elle dit. La religieuse qui travaille aujourd'hui comme infirmière à la maternité parisienne Sainte-Félicité, s'est refusée à donner des précisions sur son identité, se disant simplement l'aînée d'une famille catholique pratiquante de cinq enfants et originaire du diocèse de Cambrai (Nord). Après l'ouverture du procès en canonisation de Jean Paul II, sa supérieure a écrit à Rome pour relater son cas, a-t-elle expliqué. Le diocèse d'Aix-en-Provence a conduit un "procès informatif", clôturé le 23 mars après un an d'audiences en présence d'un neurologue avec l'aide de plusieurs experts dont un psychiatre expert auprès de la Cour de cassation, a expliqué le père Luc Marie Lalanne, juge délégué de l'archevêque d'Aix Mgr Claude Feidt. Les actes du procès sur la guérison doivent être transmis à la Congrégation pour la cause des saints au Vatican qui décidera s'il faut les transmettre à Benoît XVI afin qu'il se prononce sur le caractère miraculeux de cette guérison.

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