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19 janvier 2007

Un anticancéreux révolutionnaire et bon marché

Un anticancéreux révolutionnaire et bon marché

20Minutes.fr | 18.01.07 | 12h58


 

Un médicament utilisé depuis longtemps pour traiter des maladies du métabolisme s’est révélé capable de liquider plusieurs types de cellules cancéreuses humaines sans endommager les cellules normales. Cette découverte d’une équipe de chercheurs canadiens suscite beaucoup d’espoir, car cette molécule est facile à produire et n’est pas sous brevet.

En traitant plusieurs cultures in vitro de cellules humaines avec du dichloroacetate (DCA), Evangelos Michelakis et ses collègues de l’Université d’Alberta à Edmonton (Canada), ont constaté que la molécule tuait les cellules cultivées à partir de tumeur au sein, au cerveau ou au poumon, et épargnait les tissus non cancéreux. In vivo, les chercheurs sont parvenus à guérir des rats cancéreux en quelques semaines en ajoutant du DCA à l’eau qu’ils buvaient. Ces résultats sont publiés cette semaine dans la revue scientifique Cancer Cell.

 

Le DCA exploite le fait que les cellules cancéreuses inactivent leurs mitochondries, des organites intracellulaires qui, normalement, produisent l’énergie et qui contrôlent la mort programmée de la cellule. En se débarrassant de ses mitochondries, la cellule cancéreuse devient immortelle et se met à proliférer. Le DCA agit en relançant le fonctionnement des mitochondries à l’intérieur des cellules cancéreuses, ce qui a pour effet de réactiver le processus d’autodestruction programmée.

Le DCA qui était utilisé jusqu’ici pour traiter certaines maladies métaboliques rares doit maintenant être testé cliniquement sur l’homme pour valider ses propriétés anticancéreuses et s’assurer qu’il n’est pas toxique à long terme. Pour l’instant, on sait que l’ingestion de DCA peut provoquer des douleurs, des engourdissements et des problèmes digestifs.


Bonne nouvelle : n’étant pas protégé par un brevet, il pourrait être d’emblée produit, distribué et vendu comme un générique.

Mauvaise nouvelle collatérale, il est peu probable qu’une firme pharmaceutique veuille financer des essais cliniques sur une molécule dont elle n’aura pas le monopole de production. Ce sera donc aux universités publiques et aux ONG de financer les prochaines étapes de développement de ce candidat médicament très prometteur mais financièrement peu rentable…

Yaroslav Pigenet

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Commentaires
N
Bonjour, il y a longtemps que je n'étais venu sur ton blog. L'article sur le cancer a attiré mon attention. J'ai eu deux cancers et même si ça ne me prend pas la tête, je ne suis pas à l'abri d'un troisième. 2 de mes cousines ont un cancer du sein. Il y a de l'espoir si la mise sur le marché ne traîne pas trop.<br /> A bientôt, amitiés.<br /> Nini
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